Comment l’hypnose peut vous aider à traverser vos passages de vie avec douceur et clarté?

Il y a des moments dans la vie où tout semble flou. Comme si quelque chose s’était déplacé en vous, sans que vous puissiez vraiment mettre des mots dessus. Vous avez tout pour être « bien » — un travail, une famille, une certaine stabilité — et pourtant… Une sensation d’essoufflement, un manque d’envie, un besoin de changement qui ne dit pas encore son nom.

Peut-être est-ce une fatigue plus profonde que d’habitude. Peut-être que vos émotions sont à fleur de peau. Ou peut-être que vous vous surprenez à repenser votre vie entière lors d’un trajet en voiture ou en regardant vos enfants grandir. Ce que vous ressentez n’est pas une faiblesse. C’est souvent le signe d’un passage, d’une transition intérieure.

Et si cette « crise » était en réalité une invitation ?

Le temps des transitions : quand tout semble vaciller

Entre 35 et 55 ans, de nombreuses femmes vivent une période de transformation silencieuse. Cela peut prendre la forme d’un burnout professionnel, d’un syndrome du nid vide lorsque les enfants quittent la maison, d’un changement brutal dans la vie de couple, ou d’une perte de repères qui ne s’explique pas toujours par un événement extérieur.

Ce que ces moments ont en commun, c’est une sensation de décalage entre ce que l’on montre au monde et ce que l’on ressent en dedans. Comme si quelque chose en vous appelait à être entendu. Ce n’est pas une défaillance. C’est un mouvement de l’âme, une mue, un passage vers une version plus authentique de vous-même.

Pourquoi c’est normal de se sentir perdue à cette étape

Notre culture valorise l’action, la performance, le fait d’aller toujours de l’avant. Pourtant, les grandes transitions de la vie demandent du silence, de l’écoute, de la douceur. Elles ne se résolvent pas avec une to-do list ou un coup de volonté. Elles ont besoin d’espace intérieur.

À cet âge, vous avez déjà beaucoup donné, beaucoup porté. Et maintenant, une question se pose, en sourdine : Et moi, dans tout ça ? Qui suis-je devenue ? Et qui ai-je envie d’être, maintenant ?

Il y a parfois aussi une relation entre cet état intérieur et les changements hormonaux qui s’opèrent naturellement au fil des années. Ces fluctuations, qu’elles soient liées au cycle, à la périménopause ou à la ménopause, impactent non seulement l’humeur, mais aussi la perception de soi, des autres, de la vie, ainsi que la manière dont on se positionne dans le monde. Ce sont des bouleversements invisibles, mais profonds, souvent mal compris par l’entourage — et notamment par les conjoints masculins, qui, ne traversant pas ces transformations (ou pas de la même manière), ont parfois du mal à comprendre ce qui se joue vraiment à l’intérieur.

L’hypnose ericksonienne: un espace pour vous retrouver, en profondeur

L’hypnose ericksonienne n’est pas une baguette magique, ni une technique qui vous pousse à changer à tout prix. C’est un accompagnement respectueux, doux, profondément humain, qui vous permet d’écouter votre inconscient — cette part de vous qui sait déjà ce dont vous avez besoin.

Pendant les séances, on ne cherche pas à forcer, à diagnostiquer ou à vous « corriger ». On vous aide simplement à entrer en contact avec vos ressources intérieures, à clarifier ce qui demande à émerger, à faire la paix avec ce que vous laissez derrière vous, et à poser des choix alignés avec la femme que vous devenez.

L’hypnose, oui… mais pas comme vous l’imaginez

Dans ma manière de pratiquer l’hypnose ericksonienne, je ne cherche pas à “faire de l’hypnose” au sens spectaculaire ou technique du terme. Ce qui m’importe avant tout, c’est la qualité de la relation thérapeutique, l’écoute fine de ce que vous vivez, et l’accompagnement respectueux de votre rythme.

L’état d’hypnose, s’il émerge, est un outil parmi d’autres — un état naturel que vous connaissez déjà, comme quand vous êtes absorbée dans un souvenir ou un moment de rêverie. Ce n’est pas l’objectif en soi, mais un espace dans lequel des prises de conscience profondes peuvent émerger.

Ce qui compte, c’est que vous vous sentiez entendue, soutenue, et libre de cheminer à votre manière.

Je parle même souvent d’hypnose sans transe.

Un exemple, parmi tant d’autres…

Marie, 48 ans, est venue me voir en me disant :

« Je me sens vide. Je ne sais plus si j’ai encore quelque chose à apporter. Mes enfants ont grandi, mon travail ne m’enthousiasme plus… Je me lève sans élan. »

En quelques séances, elle a pu reconnecter avec ses envies oubliées, identifier des croyances qui la freinaient, et retrouver un sentiment de direction. Non pas en changeant tout du jour au lendemain, mais en renouant avec son axe intérieur. Elle m’a dit un jour :

« Je n’ai pas tout résolu, mais je me sens à nouveau vivante. Et ça change tout. »

Et si ce passage n’était pas une fin, mais un commencement ?

Il n’y a pas de moment « idéal » pour changer. Il y a seulement ce moment : celui où quelque chose en vous murmure que vous méritez mieux que de survivre en pilote automatique.

Ce moment peut être le début d’un nouveau chapitre. Plus vrai. Plus simple. Plus aligné.

L’hypnose ne vous transforme pas : elle vous ramène à vous-même.

Vous traversez une période floue, difficile, incertaine ? Parlons-en.
Je vous accueille avec bienveillance et sans jugement, pour vous aider à retrouver clarté, apaisement… et peut-être, un nouveau souffle.